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Channel: Association APPUIS – Colmar – Mulhouse – Saint-Louis
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Un premier salarié emploi d’avenir au CADA

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OLYMPUS DIGITAL CAMERADepuis le 30 décembre 2013, APPUIS accueille son premier salarié en Emploi d’Avenir ! C’est Moncef Zemouli qui vient de prendre ses fonctions d’animateur au CADA où il mènera l’essentiel de son activité.

 Il assurera l’organisation et l’encadrement hebdomadaire d’activités de loisirs destinées aux personnes accompagnées dans les centres d’hébergement : adultes, enfants, familles ou personnes isolées. Ces animations pourront concerner des loisirs de type sportifs, ludiques, touristiques, culturels ou informatifs.

Moncef à immédiatement trouvé ses marques en métamorphosant une pièce du CADA pour y installer son bureau. Très vite, un enfant l’a rejoint  pour une séance « puzzle » pendant que ses parents étaient en entretien avec le travailleur social.

Les projets sont déjà nombreux et la vie du CADA sera certainement particulièrement riche et dynamique en matière d’animation en 2014 !

Un second salarié emploi d’avenir est en cours de recrutement pour renforcer l’équipe technique sur les sites de Colmar.


Création du comité de veille éthique

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Le Comité de veille, créé en 2007, se renforce et devient le Comité de veille éthique.

Vous trouverez plus d’informations sur la page dédiée au comité.

Assemblée Générale 2014

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André SCHAEFFER, président, Geneviève MOUILLET et Annie FRIEH-GACHON, vice-présidentes, vous invitent à l’Assemblée Générale de l’Association APPUIS qui aura lieu le lundi 12 juin 2014 à 15h30 au Schauenberg à PFAFFENHEIM.


Ordre du jour :
  • Approbation du PV de l’assemblée générale ordinaire de l’année précédente
  • Rapport moral
  • Rapport d’activité présenté par le directeur
  • Rapports financiers et rapport de certification du commissaire aux comptes
  • Vote de la cotisation
  • Rapport d’orientation 2014
  • Vote des délibérations
  • Renouvellement des mandats à échéance et élection de nouveaux administrateurs.

A l’issue de ce programme, nous aurons le plaisir d’honorer les médaillés du travail et de fêter ensemble la prise de retraite de Serge MULLER, directeur de l’association depuis 2004.


Les rapports d’activités, les documents financiers ainsi que les délibérations peuvent être consultés sur le site internet ou au siège de l’association. Ils seront disponibles le jour de l’assemblée.


Un buffet convivial clôturera cette journée (dont la matinée est consacrée à une réunion de l’ensemble du personnel d’APPUIS), et nous espérons vivement que vous pourrez y participer !

Bilan Assemblée Générale 2014

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L’association APPUIS a tenu son Assemblée générale le 12 juin 2014 au Schauenberg, à mi-chemin entre Colmar et Mulhouse. C’est la première année que l’association, issue de la fusion-absorption au 1er janvier 2013 entre Espoir Mulhouse et L’Echelle à Colmar, fait son bilan en tant que telle.

Cette fusion a entrainé une augmentation significative des activités de 20 à 40 %. Le bilan met également en évidence la diversification des activités et des services de l’association dont la couverture territoriale est aujourd’hui résolument départementale.

APPUIS conserve une identité fortement tournée vers l’accueil des publics en situation de précarité dans le cadre de l’accompagnement au logement et plus particulièrement les femmes victimes de violence. L’association est également partenaire du Conseil Général dans le cadre de son service d’aide éducative à domicile qui développe de Mulhouse à la frontière Suisse tout un programme d’aide à la parentalité pour les familles en difficulté éducative.

La période de crise sociale et économique que le pays traverse se répercute sur le travail de l’association dans la mesure où les demandes de prise en charge sont en progression comme dans certains services spécialisés dans l’accompagnement au logement. Les professionnels d’APPUIS partagent un constat fait plus largement par l’ensemble des partenaires de l’insertion de l’accroissement du nombre de jeunes de 18 à 25 ans en situation de rupture familiale qui sollicitent des solutions en matière de logement et d’insertion. Un projet d’accueil expérimental de ces jeunes est actuellement à l’étude sur quelques places au sein du CHRS de Mulhouse.

Les principales perspectives de développement pour 2014 et 2015 sont une extension du service d’aide à la parentalité (mesures d’AED renforcée), et la création d’un pôle formation aussi bien tourné vers ses propres professionnels que ceux des réseaux partenaires.

L’année 2014 est particulièrement  marquée par les changements dans la mesure où Monsieur Serge MULLER, directeur de l’association depuis 10 ans, a fait valoir ses droits à la retraite. Monsieur Laurent KONOPINSKI qui a pris ses fonctions le 2 juin dernier lui succède. Avant de prendre la direction d’APPUIS, M. KONOPINSKI a été directeur durant 14 années de l’AFPRA à Mulhouse, association spécialisée dans la prévention des addictions et la formation des professionnels des secteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux.

En fin d’Assemblée générale, sept salariés récipiendaires de médailles du travail ont été honorés. Puis le départ à la retraite de Monsieur Serge MULLER a été dignement fêté par les salariés et les administrateurs avec comme point d’orgue une pièce de théâtre particulièrement réussie. Nous lui souhaitons toutes et tous beaucoup de plaisir et de réussite dans sa tranche de vie.

Retour sur le tournoi de football inter-CADA

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Le tournoi de football inter-CADA, organisé le 19 juin à l’initiative du CADA APPUIS, a été un véritable succès ! Il a rassemblé 8 équipes de personnes en demande d’asile, de nationalités différentes, soit près une centaine de personnes venues de tous les CADA du département.

La ville de Mulhouse a gracieusement mis le terrain de football « Drouot » à notre disposition et a offert la coupe pour les finalistes.

Le CADA APPUIS avait engagé deux équipes entrainées depuis plusieurs mois par notre animateur. C’est donc fins prêts qu’ils ont abordé cette compétition.

Un esprit positif et convivial a gouverné la journée qui s’est déroulée sous un beau et chaud soleil. Un pique-nique a rassemblé joueurs, supporters et travailleurs sociaux et après cette pause bien méritée, la compétition est repartie de plus belle.

Les deux équipes du CADA APPUIS se sont rencontrées en demi finale, l’une éliminant l’autre. L’équipe 1ère a poursuivie jusqu’à la finale qu’elle a remporté contre le CADA « Soleil » (ADOMA).

Laurent Konopinski, directeur de l’association APPUIS, est venu remettre les médailles au sportifs du jour.

Chacun se souviendra de cette journée comme d’une belle rencontre où le langage commun fut celui du fair-play et où chacun attend déjà une prochaine date !

Lettre d’information // Octobre 2014

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Pourquoi APPUIS se réorganise

Cette réorganisation n’est pas un but en soi ; c’est un levier pour permettre à l’association de maintenir voire de développer son projet dans le contexte de crise économique et sociale, crise qui ne me semble pas près de se résoudre.
Très matériellement, la crise économique se traduit par une diminution des financements publics, l’Etat et les Collectivités locales cherchant à juste titre à optimiser leurs dépenses.

Dans le même temps la société évolue et pas dans le bon sens d’après moi : la pauvreté et les inégalités croissent aussi en France, les instances européennes ont fait le choix de la défense des capitaux plutôt que celle des citoyens et le monde entier est en train de plonger dans l’inhumanité en oubliant en chemin toutes les leçons que l’histoire pourtant met à notre disposition.
A dix ans, j’avais peur des volcans, de la guerre et de la bombe atomique. A quarante ans, j’ai réglé la question des volcans et j’ai cru les menaces d’origine humaine disparues. Je croyais, à cinquante ans, ne plus jamais revoir la famine en Ethiopie ou ailleurs, la guerre aux portes de l’Europe ou ailleurs, les discriminations raciales ou religieuses en Palestine ou ailleurs, les massacres en Afrique ou ailleurs.
A soixante-cinq ans passés, je dois déchanter de presque tout. Sans compter la fonte des glaciers et la montée du niveau des océans.

Alors, rester les bras croisés, se laisser anesthésier par les insidieuses et indolores armes de destruction massive que sont les séries et les débats télévisés, les boissons gazeuses sucrées, les derniers gadgets électroniques ? Certains le peuvent, pas moi. Et pas non plus toutes les personnes engagées encore et toujours dans ce qu’on appelle l’action sociale ; que j’appellerais personnellement la réaction sociale.

Notre engagement à APPUIS fait partie de cette réaction. Bien sûr on ne va pas changer le monde, mais comme disaient les participants au premier Sommet de la Terre en 1972 : penser global, agir local, c’est comme cela que les choses bougeront. Quarante ans après, il est plus que temps de bouger.

J’en reviens donc à la réorganisation, un des outils qui permettra à APPUIS de mieux faire entendre sa voix dans la lutte pour remettre l’humain au centre des activités et des décisions politiques. D’autres leviers seront actionnés : le développement de l’innovation sociale, ou encore le décloisonnement des actions pour aborder l’être humain dans sa globalité et non en le saucissonnant en tranches technocratiques.

Concrètement, cette réorganisation passe, entre autres, par la fusion administrative des deux CHRS (Colmar et Mulhouse), le renforcement du pôle Logement, le rattachement des activités SIR 68 – accompagnement des réfugiés et régularisés au pôle Asile, la création d’un pôle formation. Une à deux années seront nécessaires pour mettre en place ces actions, en y associant l’ensemble des parties concernées : salariés, administrateurs, partenaires associatifs et autorité publique.

J’aurai régulièrement l’occasion, dans cette lettre, d’y revenir. Et voici quelques autres informations :

Le pôle formation se met en mouvement

Les 17 et 18 novembre prochains, en partenariat avec l’UNAFO et la FONDATION ABBE PIERRE, APPUIS animera une formation intitulée «  Accueillir sans conditions un public en situation de grande précarité ». Cette formation s’adresse à des professionnels du travail social qui interviennent, comme SURSO à Mulhouse, dans le cadre des Boutiques de la Solidarité. Il s’agira de renforcer les connaissances et les compétences relationnelles de ces professionnels qui accompagnent des personnes en situation d’exclusion sociale.
Il s’agit également d’accompagner et de nourrir un travail de réflexion éthique et déontologique sur les finalités et les fondements du travail social d’accueil « inconditionnel » de personnes en situation de grande précarité.

Au CHRS Espoir à Mulhouse, démarrage du GROUPE JEUNES

Après deux années d’expérimentation dans l’accueil et l’accompagnement social renforcé des jeunes majeurs de 18 à 21 ans, le service de l’aide sociale à l’enfance s’est engagé à  nos côtés. En effet, depuis le 1er septembre 2014, un partenariat a été contractualisé, et un financement accordé pour la création de cinq places sur site. Ce dispositif « Groupe Jeunes » a pour objectif de permettre aux jeunes majeurs les plus en difficultés, d’acquérir les fondamentaux de l’autonomie nécessaires à leur insertion sociale et professionnelle.

Evaluation externe : un premier retour au CHRS Espoir

En conformité avec la loi de 2002 rénovant l’action sociale, l’évaluation externe du CHRS Espoir s’est déroulée les 15 et 16 octobre 2014. Des résidents, les professionnels, ainsi que de multiples partenaires, dont la Mairie de Mulhouse, le Conseil Général, le SPIP, le CIDF, Espace Développement, Habitat de Haute Alsace, l’Equipe Mobile de psychiatrie, l’ISSM ont contribué au bon déroulement de la démarche. Les évaluateurs ont remercié les équipes rencontrées et ont précisé que le service répond globalement de façon satisfaisante aux critères attendus. Ils nous remettront prochainement leur rapport avec des préconisations et axes de travail visant à l’amélioration de la qualité de nos actions.

Lettre d’information // Février 2015

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Demande d’asile : la Préfecture durcit ses positions

Le 28 janvier dernier nous étions convoqués à la Préfecture du Haut Rhin et le Directeur de la DDCSPP nous a fait part de deux demandes du Préfet concernant notre CADA. D’une part, nous devons transformer les places réservées aux demandeurs d’asile isolés en places pour familles. D’autre part, nous devons supprimer les hébergements en diffus et rassembler les personnes accompagnées en hébergement collectif. APPUIS doit présenter les projets avant fin mars 2015.
Entretemps, d’autres associations exploitant également des CADA sur le département ont eu les mêmes injonctions.

Nos arguments contre ces mesures n’ont absolument pas été entendus : difficultés matérielles de réaménagement du CADA rue Zuber ; injustice par rapport aux demandeurs d’asile isolés ; concentration de populations fragilisées dans un même lieu. Sans compter les éventuelles incompatibilités avec la réglementation et notamment les agréments d’accueil délivrés par cette même Préfecture.

Alors comment réagir, face à de telles injonctions qui heurtent nos convictions et qui balaient d’un revers de main les projets associatifs ? Il est évident que notre marge de manœuvre est réduite, l’Etat via la Préfecture est notre principal financeur. C’est pour cela qu’une action collective de l’Entente Mulhousienne supportée par la FNARS Alsace est lancée pour remonter nos objections et tenter de faire revenir le Préfet sur ses idées. Notre argumentaire est basé sur l’inadaptation des nouvelles mesures au regard des besoins actuels et sur l’obligation de respect des textes réglementaires. Par ailleurs, nous mettrons en avant notre souhait de continuer à travailler avec les services de l’Etat dans le cadre du partenariat constructif qui a toujours prévalu.

Pôle formation : APPUIS a obtenu son numéro de déclaration d’activité « Organisme de Formation Professionnelle Continue »

APPUIS est officiellement devenue Organisme de Formation Professionnelle Continue en obtenant son numéro de la part de la DIRECCTE. C’est un excellent signal qui accompagne le développement de nos activités dans le sens de l’innovation sociale et d’une plus grande autonomie financière. La formation est aujourd’hui pour APPUIS un levier important de transformation sociale et d’accompagnement des équipes, internes ou externes à l’association. Il s’agit pour nous de promouvoir, de développer et de valoriser davantage encore les compétences des professionnels et des bénévoles. La compétence est, en effet, un des meilleurs supports de la qualité des actions et un argument de poids dans les négociations de plus en plus difficiles sur les moyens avec les Autorités Publiques. Pour information, les moyens mis au service de la formation des professionnels d’APPUIS en 2015 avoisinent les 45 000 € soit près du double de l’année 2014.

Le rapprochement avec l’association IPSE se concrétise

Autre élément qui va renforcer le pôle formation : le rapprochement avec l’association IPSE.
IPSE est une association Mulhousienne qui travaille dans le domaine de la formation et du soutien aux équipes d’associations ou d’organismes de l’action sociale, la petite enfance, etc. Elle est constituée d’une dizaine de professionnels qui ont souhaité, principalement pour pouvoir répondre à une demande croissante, se rapprocher d’APPUIS afin de disposer d’une structure renforcée.
Dès le mois de mars, un groupe de travail aura pour tâche de rédiger une convention inter-associative qui définira les modalités du transfert des activités d’IPSE à APPUIS.

Et quelques nouvelles en vrac

  • En décembre j’annonçais le recrutement d’Anne Marie Weibel au poste de Directrice administrative et financière au siège d’APPUIS. Anne Marie s’est désistée et nous sommes en voie de finalisation du recrutement d’une personne ayant largement les compétences pour tenir cette fonction (cette personne est actuellement en poste au Conseil Général comme Inspecteur de gestion et de tarification).
  • Un second coordinateur pédagogique est en cours de recrutement pour le pôle parentalité.
  • En discussion actuellement avec l’ARS (Agence régionale de santé) : la transformation de 3 places de LHSS (Lits halte soins santé) en 5 ACT (appartements de coordination thérapeutique). Cette mesure permettrait de mieux ajuster les capacités d’accueil aux besoins constatés sur la région colmarienne.

André Schaeffer, président.

Lettre d’information // Mai 2015

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Le préfet du Haut-Rhin visite le CADA.

En début d’année, les dirigeants des CADA Haut-rhinois recevaient de la part de la préfecture une demande de réorganisation des établissements. Plus précisément, il nous était demandé d’une part de regrouper tous les demandeurs d’asile dans un seul bâtiment par association ; d’autre part de ne plus héberger les personnes isolées, mais uniquement les familles.
Bien entendu, nous avons opposé de nombreux arguments, tant sur le plan des possibilités matérielles que pour simplement respecter les valeurs humanistes que nous portons (voir la lettre d’information de février 2015). Pour tenter de convaincre le Préfet de revenir sur ses décisions, les différents CADA l’ont invité à visiter les locaux.

C’est ainsi que nous avons accueilli mercredi 6 juin, au CADA rue Zuber : Le Préfet du Haut-Rhin, le Sous-préfet de Mulhouse, le Directeur de la DDCSPP, son adjointe, et le Directeur des libertés et de la réglementation publique. Avec Laurent Konopinski et Véronique Vogel, nous lui avons présenté l’association APPUIS et plus en détail le CADA. Le Préfet pense qu’un « contrôle social » est suffisant pour les personnes en situation de demande d’asile ; il est très sensible aux questions de sécurité publique. Par ailleurs, il reconnaît que les demandeurs d’asile ne posent généralement pas de problèmes. Nous avons longuement évoqué les raisons et les bénéfices pour la société d’un accompagnement de qualité auquel ces personnes ont droit, quelle que soit leur situation de famille d’ailleurs.
Les échanges ont également porté sur les relations que nous avons avec les bailleurs sociaux, parfois pas faciles. Le Préfet entend ces points et demande que nous fassions appel à ses services en cas de difficulté.

Nous avons ensuite fait visiter quelques locaux d’hébergement : chambres et collectifs du 1er étage du bâtiment rue Zuber et les appartements regroupés de la rue de Chalampé.

Globalement les échanges ont été respectueux et cordiaux ; nous espérons avoir pu faire passer nos messages aux autorités. Il ne reste plus qu’à attendre les réponses de la Préfecture à nos propositions.

L’assemblée générale 2015 s’enrichit d’une conférence-débat sur le thème de la laïcité

Pensez à noter la date sur votre agenda : jeudi 25 juin au Cercle St Fridolin à Mulhouse !

  • 17h – 17h30 : accueil
  • 17h30 – 19h : rapports du président / bilans d’activité / rapports financiers / discussions, votes, divers
  • 19h – 19h30 : présentation-débat animé par Chantal Mazaeff, directrice de l’ISSM, sur le thème de la laïcité
  • 19h30 -20h : pot de l’amitié.

APPUIS, entreprise citoyenne.

Depuis plusieurs mois maintenant, deux personnes font partie du personnel d’APPUIS dans le cadre des Emplois d’Avenir : Moncef Zemouli et Samuel Alberti.
Ce dispositif mis en place par l’Etat depuis 2013 s’articule autour de trois axes :

  • une action orientée prioritairement vers les jeunes sans diplôme ou peu diplômés ;
  • une logique de parcours, de formation et un accompagnement renforcé ;
  • une aide de l’Etat sur plusieurs années.

Moncef travaille au CADA comme animateur culturel et sportif ; Samuel est basé à Colmar où il tient la fonction d’employé technique.

Au plaisir de vous retrouver le 25 juin à l’Assemblée générale.
André Schaeffer, président.


Lettre d’information // Juillet 2015

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Quatre nouveaux administrateurs élus lors de l’Assemblée générale du 25 juin

Au cours de cette AG ordinaire, quatre nouveaux membres de l’association ont présenté leur candidature pour le Conseil d’administration, dans le collège des bénévoles : Mesdames Sylvie Faivre, Françoise Royer, Michelle Guthmann et Jeanne Haller ; ces deux dernières personnes étant administratrices de l’association IPSE.
Par ailleurs, Madame Khadija Ait Boussalem remplace Madame Elsa Mathurin et Monsieur Christophe Marchal dans le collège des salariés.

Pour l’année 2015 – 2016, le bureau de l’association se compose comme suit :

  • Président : André Schaeffer / Vice-présidentes : Cécile Blum et Geneviève Mouillet
  • Trésorier : Jean Marc Mathiot
  • Assesseurs : Mauricette Jacquot / Michelle Schneider

Aucun candidat ne s’est proposé pour le poste de secrétaire. Les administrateurs proposent de mettre en place un secrétariat tournant. Mais nous serions heureux d’accueillir toute personne désireuse d’occuper cette fonction.

IPSE et APPUIS signent une convention

En réflexion depuis début 2015, le rapprochement entre l’association IPSE s’est concrétisé par la signature, le 19 juin dernier, d’une convention de transfert d’activité.

APPUIS, dans le cadre du pôle Formation, reprend maintenant les actions de formation et de soutien aux équipes d’associations ou d’organismes de l’action sociale, la petite enfance, etc. Nous intégrons plusieurs formateurs et reprenons l’ensemble des conventions qu’IPSE avait avec ses commanditaires : des Centres socio-culturels comme Porte du Miroir, Papin, des associations comme ARSEA, des structures médico-sociales comme Les Papillons Blancs, Saint André.

Conformément à la convention, deux administrateurs d’IPSE ont également rejoint notre Conseil d’administration.

L’objectif final de ce rapprochement est de pérenniser les actions de soutien, sur des mêmes bases éthiques et déontologiques.

Le siège de l’association est enfin renforcé

En janvier 2013, la fusion avec L’Echelle avait fait croître l’association de façon significative. Et depuis, cette croissance a continué par la concrétisation de nouveaux projets ; par exemple l’AED renforcée, le pôle formation, l’action jeunes du CHRS, etc. Les effectifs et l’organisation du siège n’avaient pas évolué en proportion, et cela a entraîné des retards et des perturbations dans l’organisation administrative et dans la gestion financière et comptable.

Il a fallu du temps, de la persuasion et la recherche de ressources financières nouvelles ; mais depuis juin nous avons pu mettre en place une organisation capable de répondre aux exigences d’une structure de plus de 90 salariés et d’une vingtaine d’actions différentes avec un budget global supérieur à 5 millions d’euros.

Au siège se trouvent donc, en dehors du directeur général : un responsable financier assisté d’un comptable et d’une secrétaire comptable, une responsable administrative et ressources humaines et une assistante de gestion.
Cette organisation fonctionne en relation étroite avec les responsables des différents pôles et leurs secrétariats.

Le Pôle Formation, un laboratoire d’idées et d’actions innovantes

En partenariat avec l’Hôpital de Rouffach et la Mairie de Guebwiller, APPUIS co-anime un atelier au bénéfice d’une quinzaine de personnes ayant connu ou connaissent encore des soucis de santé mentale. Ces problématiques de santé peuvent prendre une place importante, et sont autant de freins dans la construction d’un parcours d’insertion socioprofessionnelle ou plus largement d’inclusion sociale. Les objectifs de cet atelier sont d’aider les participants à cartographier leurs forces, leurs réalisations et leurs aspirations, à planifier ce qu’ils veulent réussir et à partager les aspirations avec le groupe. Ce travail pourra permettre aux bénéficiaires d’identifier des actions communes qui les rapprocheraient de la réalisation de leurs aspirations dans un but de rétablissement personnel.

Cette approche positive de la bonne santé mentale devrait être reproduite au bénéfice de demandeurs d’emploi mais aussi de parents auprès desquels APPUIS réalise un travail d’aide à la parentalité.

Je vous souhaite, à toutes et à tous, de passer des vacances reposantes, motivantes, sportives, pour se retrouver à la rentrée en pleine forme !
André Schaeffer, président.

Lettre d’information // Octobre 2015

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Il y a une année exactement, dans la lettre d’information d’octobre 2014, j’évoquais la montée des pauvretés et des inégalités en France, en Europe, dans le monde entier. Notre réponse personnelle et collective était notre engagement à faire d’APPUIS un levier de transformation sociale, en vue de remettre l’humain au centre des activités. Nous avons fait le pari d’engager l’association dans un mouvement de développement et de réorganisation, afin d’être au plus proche des publics accompagnés et d’être force de proposition pour répondre au mieux à leurs évolutions. Un autre enjeu était également, via la création d’un pôle formation, d’acquérir des degrés d’indépendance dans nos financements.

Un an après, il est temps de faire un point sur ce pari.

Dans le monde autour de nous, la situation ne s’est pas améliorée, loin de là. Les tensions croissent dans différentes régions du globe et se traduisent par des guerres de plus en plus ouvertes entre les grands blocs : Chine, Inde, Russie, Etats Unis d’Amérique, pays Européens. Ces pays se disputent des ressources qui se raréfient et l’accès à l’eau potable, aux terres arables, se rajoute maintenant aux matières premières et aux sources d’énergie.

Comme souvent, ces puissances délocalisent leurs conflits sur des territoires extérieurs : Ukraine, Pakistan et Afghanistan, Syrie et Irak, Yémen, Afrique subsaharienne et Afrique noire. Les grands de ce monde continuent à tenir des conférences aux quatre coins de la planète, l’argent coule toujours à flots mais rien n’y fait, les pauvres trinquent toujours.

J’ai l’impression de retrouver, à l’échelle mondiale, l’état de la France au milieu du 18ème siècle : une petite frange de population immensément riche, tirant sa richesse de l’exploitation du peuple, paysans sans droits, corvéables à merci et crevant de faim, chair à canon pour assouvir les luttes entre dynasties familiales, tout cela approuvé et béni par une structure sociétale soigneusement élaborée et maintenue par ces mêmes puissants. On sait comment cela s’est terminé, en 1789.

A la cour de Versailles, les fêtes étaient de plus en plus grandioses et étalées impudiquement à la vue de tous. La richesse des USA, de l’Europe, est également de plus en plus visible, et maintenant les flots de migrants venant frapper à nos portes devraient nous rappeler les révoltes de la misère instituée passées. On essaie de nous faire croire qu’il y a des bons migrants, politiques, et des faux migrants, soi-disant économiques. En réalité, c’est la même facette de la mondialisation : la concentration de la richesse par l’exploitation et la contrainte, par les mirages de l’individualisme et de la consommation, par l’éclatement des structures sociales régulatrices, et si besoin est, par les armes. Les révolutions du 21ème siècle auront également lieu et des têtes tomberont aussi ; mais les leçons de l’histoire ne sont jamais retenues par les profiteurs.

Encore une fois, je me pose la question du quoi faire, comment réagir, à notre niveau de citoyen au pouvoir ordinaire ? Au travers d’engagements associatifs, est-il possible de peser tant soi peu sur cette situation de plus en plus injuste et instable ?

En tout cas à APPUIS, les décisions que nous avons prises durant les deux dernières années commencent à porter leurs fruits.

La mise en place d’un pôle formation nous donne des moyens financiers supplémentaires et indépendants de tout contrôle, politique ou administratif. En même temps, c’est un bon moyen de peser sur les organisations en place, d’instiller d’autres formes de pensée, d’analyse et d’action.

Rajouté à la réorganisation des pôles, cet autofinancement permet la mise en place de structures destinées à répondre de façon pertinente aux mutations sociales induites par l’environnement politique et économique.

D’une structuration classique verticale, nous passons à des relations transversales qui favorisent l’échange de savoirs, de connaissances, la pertinence de réponses à des besoins globaux. Les deux psychologues – coordinateurs pédagogiques sont en place et une personne chargée de développer des projets innovants vient d’être embauchée.
L’équipe du siège, enrichie de deux responsables (financier et administratif-ressources humaines), vient en support technique aux équipes des pôles et leur permet de consacrer plus de temps aux actions en cours et à la réflexion sur les développements à venir.

Vis à vis des partenaires, notamment les services publics qui sont souvent les prescripteurs et les financeurs, nous nous positionnons de plus en plus en tant que développeurs d’innovation sociale.

Les retours que nous avons actuellement montrent que nous sommes sur la bonne voie. L’attribution de 21 mesures d’AED renforcée, suite à un appel à projet du Conseil Départemental, en est une preuve. L’acceptation par l’Agence Régionale de Santé du projet de transformation de quelques places de Lits Halte Soins Santé en Appartements de Coordination Thérapeutique en est une autre.

 

Comme exemple d’innovation sociale, voici une action qui va démarrer le 19 novembre prochain :

Pour la Ville de Mulhouse (service Social et Education), le Pôle Formation d’APPUIS va animer un groupe composé d’une quinzaine de jeunes majeurs.
L’idée est de les faire travailler sur l’identification de leurs critères de bien-être et de mal-être pour les amener à investir des actions favorables à leur bien-être. Un bilan de compétences personnelles leur permettra de prendre conscience de leurs savoirs développés par l’expérience de la vie et de les mobiliser pour se réaliser soi-même.

Outre l’atelier animé par APPUIS, un autre atelier animé par Rénato SPERA, comédien et metteur en scène, permettra de travailler sur les habiletés sociales ; un autre atelier animé par un éducateur de l’Elan sportif sera axé sur la dimension plutôt corporelle et sportive.

Ces ateliers pourront déboucher sur des projets soutenus par la Ville : repeindre un bus, créer un blog avec Sémaphore ou tout autre idée promue par les jeunes eux-mêmes.
Ces ateliers seront ouverts aux jeunes accompagnés au CHRS APPUIS.

 

Toutes ces actions et résultats nous font aborder de façon sereine la révision du projet associatif, tâche qui démarrera d’ici fin d’année et à laquelle l’ensemble des forces associatives : salariés, bénévoles, administrateurs mais aussi les personnes accompagnées, sera mis à contribution.

 

André Schaeffer,
président d’APPUIS

Lettre d’information // Novembre 2015

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LA FRANCE EN GUERRE ?

Je sais, APPUIS est une association sans but lucratif, laïque et apolitique. Cet engagement ne doit pourtant pas nous empêcher de réfléchir et de prendre position en matière de « politique » dans son sens premier, régir la vie de la cité, de la collectivité.

Et c’est dans ce cadre que je m’indigne alors qu’après les tragiques évènements de vendredi à Paris, j’entends le Président François Hollande dire que la France est en guerre, que nous serons impitoyables.

Devons-nous vraiment nous placer sur le même niveau où sont nos agresseurs ? Répondre par des fusils d’assaut, des grenades, une armée ? Cela veut dire quoi, être sans pitié ? La violence n’a jamais engendré qu’une autre violence et personne ne peut dire où s’arrêtera l’escalade. Pourtant, je l’ai déjà écrit, l’histoire donne les réponses et elles ne sont pas belles.

Ne devrions-nous pas, plutôt, chercher à comprendre et à stopper enfin les causes profondes de ces agressions ? Cette soi-disant guerre, c’est nous, les riches et prédateurs pays occidentaux, qui l’avons enclenchée quand nous sommes allés envahir l’Irak (sous un prétexte mensonger), quand nous sommes allés en Afghanistan. Et plus récemment en Libye, au Mali, en Centrafrique. Sous prétexte de venir en aide à des gouvernements que nous avons bien souvent mis en place et soutenus alors qu’ils œuvraient contre l’intérêt général dans leurs propres pays. Sans compter les ventes d’armes si bénéfiques à nos économies. Comment ne pas voir qu’un jour elles seraient retournées contre nous ?

Toutes ces interventions, qui ne datent pas d’hier et qui portaient jadis le nom de «colonialisme», ont mis en place d’énormes injustices, ont déstabilisé des régions entières. Nous avons imposé à leurs populations nos modes de pensée, nos modèles économiques, dans notre intérêt bien compris. Je suis absolument contre tout interventionnisme : chacun doit pouvoir décider lui-même comment il veut vivre.

Daech maintenant, Al Quaida avant, sont les enfants de ces interventionnismes. Je sais bien que ce n’est pas tout à fait aussi simple, mais tant que la violence répondra à la violence, elle ne cessera pas. Quand Daech sera liquidée sous les tonnes de bombes américaines, européennes et russes, un autre État rebelle se lèvera.

Je rêve d’un monde ou justice, égalité et humanisme primerait sur convoitise, enrichissement, rapacité. C’est la seule voie pour arrêter les brutalités et la violence qui risquent de nous entraîner vers l’impitoyable barbarie. Mais comment faire entrer cela dans la tête des décideurs ?

Je soutiens de tout cœur les paroles de Laurent, le Directeur général d’APPUIS, dans les mots qu’il adresse à l’ensemble des personnes qui œuvrent au sein de l’association.

André Schaeffer, président.

 

Message du Directeur Général aux forces vives d’APPUIS

Une nouvelle fois notre pays a été touché en son cœur de la manière la plus barbare et la plus inadmissible qui soit.

C’est d’abord en tant qu’homme que je souhaite m’adresser à vous. Je pense aux victimes innocentes, aux personnes meurtries dans leur corps et dans leur esprit, aux familles si durement touchées. Je pense également à nous tous car ces événements nous blessent également dans nos corps et dans nos esprits.

Face à cette douleur, la chaleur de nos liens et la solidarité de nos soutiens les uns envers les autres sont tout à fait indispensables.

En qualité de Directeur Général, je souhaite que nous nous associons au deuil national et que nous marquions notre solidarité à toutes les victimes de ces atroces attentats. J’invite toutes les équipes à respecter une minute de silence au moment où la Nation le proposera ou à tout autre moment vous permettant symboliquement de témoigner notre soutien collectif…

Difficile aussi, dans de si sombres circonstances, de distinguer toujours la flamme de l’espoir. Toutefois, ce qui est attaqué c’est notre conception du vivre ensemble, le quotidien, notre liberté, une certaine insouciance aussi qui ne semble plus possible à court terme…

Alors je repense aux paroles de Christopher McALL, le Directeur du CREMIS de Montréal qui est venu nous voir récemment au 132 rue de Soultz avec une équipe de chercheurs en sociologie. Il a exprimé l’idée que la société d’aujourd’hui et celle de demain se créent au lieu précis de la rencontre entre les professionnels du social et leurs usagers.
Je crois en cela, en l’idée que nous contribuons grandement à créer de la cohésion sociale et du possible au quotidien dans le vivre ensemble, tout juste là où nous accompagnons les publics qui sont les nôtres.

Et bien c’est cela, ce que nous créons, dont nous avons le plus besoin, dont notre société a le plus besoin, qui pourra nous protéger durablement de ces attaques ignobles et pas seulement un sursaut sécuritaire…
Alors je continuerai à mon niveau, aux côtés de toutes les forces vives de l’association, à tenter de construire une organisation globale et décloisonnée qui favorise l’action de création dont vous êtes toutes et tous un maillon indispensable.

Le monde change et nous devons changer avec lui. Il nous faut pour cela agir ensemble dans l’intérêt de tous. Merci à chacun et à chacune de contribuer à s’inscrire dans ce «faire ensemble» tellement nécessaire mais aussi tellement salutaire.

Laurent Konopinski, Directeur général

Lettre d’information // Février 2016

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Un drôle de monde…

Dernièrement je lisais un article de presse sur la délibération du Conseil Départemental du Haut-Rhin assujettissant le RSA à quelques heures de bénévolat pour ses allocataires. Ma lecture fut interrompue à deux fois par des  fenêtres publicitaires vantant la consommation de steak haché, puis les bijoux en or à offrir pour la Saint Valentin. Nous vivons dans un drôle de monde.

Au sujet de ce bénévolat obligatoire (un non-sens sémantique en premier lieu), le discours politique se base sur le soi-disant bon sens et la stigmatisation des personnes sans emploi. En-dehors du fait que la mise en place d’un tel dispositif ignore totalement l’adéquation entre des besoins et des compétences et donnerait lieu à une (nouvelle) usine à gaz dont nous nous passerions bien, cette proposition est pour moi inenvisageable simplement pour des questions de sens, de droit et de dignité.
Ce sont encore les plus faibles et les plus fragiles qui vont pâtir de décisions prises en haut lieu, sur des intérêts très différents de l’intérêt public.

A l’échelle européenne et mondiale, je suis frappé par le même genre d’absence de logique et d’analyse des liens de causalité. L’arrivée massive de migrants venus du Proche-Orient, d’Afrique Subsaharienne, d’Asie, affole les dirigeants des pays européens et leurs populations. D’un autre côté, l’Allemagne, la France, se félicitent de la croissance de leur industrie de l’armement. L’industriel Safran vient de publier des résultats records en 2015 ; les actionnaires se frottent les mains. Mais qui fait le lien avec les flots de réfugiés ?

J’ai tendance à croire que les décideurs, les dirigeants, ne manquent ni de logique ni d’analyse. Sauf que leur logique n’est pas celle qui favoriserait le développement juste et apaisé des sociétés humaines.

Localement…

APPUIS (et nos partenaires associatifs œuvrant dans les mêmes champs de l’exclusion) est directement impactée par les politiques publiques. Y compris quand celles-ci, pour des motifs divers et variés, font des choix dont le but n’est pas non plus le développement de la justice et de l’équité parmi la population. Pour preuve les questions touchant le RSA ; dans le Bas-Rhin, la suppression des subventions destinées à l’hébergement d’urgence ; dans le Haut-Rhin encore, la baisse brutale et massive des sommes mises à disposition du Fonds de solidarité logement.
Il est vrai que les décideurs politiques peuvent s’appuyer sur un raidissement de l’opinion publique, devenant de plus en plus intolérante et xénophobe.

A APPUIS, nous aurons à faire preuve d’intelligence et d’imagination pour résister et continuer à exercer nos actions à l’aune de nos valeurs humanitaires.

Justement…

Nos valeurs humanitaires étaient formalisées au travers du Projet associatif, sa dernière mise à jour datant de 2010. Cinq ans après, il est temps d’en vérifier la pertinence et la cohérence dans ce monde encore plus instable, plus imprévisible et plus dur. Temps également de redéfinir les orientations, préciser des nouvelles pistes d’action et de développement, afin de continuer à pallier aux méfaits de la société sur les plus fragiles.

C’est pourquoi, samedi dernier, les administrateurs ont lancé la démarche de révision du Projet. Tout au long d’une journée de travail, nous avons, dans une dynamique collective, dégagé les pistes pour poser les fondamentaux de l’identité d’APPUIS pour les cinq années prochaines.

Le travail ne fait que commencer, un incontournable étant la participation de l’ensemble des acteurs : les bénévoles, les salariés, les personnes accompagnées.

Plus concrètement encore…

On en parle peu, mais c’est une évidence : il ne sert à rien de réclamer la justice et l’équité pour les humains, si par ailleurs nous détruisons la Terre qui les fait vivre (ce que nous sommes en train de faire).
APPUIS comme tout un chacun doit intégrer cette évidence dans chacune de ses actions pour changer nos regards et nos comportements.

C’est commencé :

  • Début février, formation d’une quarantaine de personnes à la prise de conscience et aux gestes individuels à faire pour une sobriété et une efficacité énergétique.
  • Pour les déplacements professionnels, remplacement progressif de véhicules à essence ou diesel par des véhicules électriques.
  • Mise en place de l’action « Eco-Logis », appartement pédagogique, avec des partenaires (Mulhouse Habitat, Alter Alsace Energie).

Je nous souhaite à toutes et tous, bon courage.

André Schaeffer, président d’APPUIS

Assemblée Générale 2016

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L’association APPUIS vous invite à retenir dès maintenant, dans vos agendas : Le 7 juin à 16 heures 30, Assemblée générale annuelle de l’association ; A la suite de l’Assemblée générale, à 19 heures, la première présentation de théâtre législatif ; Les 8 et 9 juin, à 18 heures 30, deux autres présentations du théâtre législatif. Au cours de ces présentations de théâtre législatif réalisées en...

Au CREMIS de Montréal, un colloque sur les transformations de l’Etat social

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Dans ce colloque, intervention d’APPUIS et de l’ISSM : La formation en travail social : un levier majeur pour créer des brèches et faire émerger de nouvelles pratiques Chantal Mazaeff, directrice générale de l’Institut Supérieur Social de Mulhouse (France) Manuella Ngnafeu, directrice du Pôle Insertion de l’Association APPUIS Laurent  Konopinski, directeur général de l’Association APPUIS (Accueil,...

Lettre d’information // Juin 2016

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Dernières informations avant les vacances d’été Le bureau de l’Association pour 2016 – 2017 Après l’Assemblée générale du 7 juin et la réunion du Conseil d’administration du 23 juin, la plupart des mandats ont été renouvelés : président : André Schaeffer ; vices-présidentes : Cécile Blum-Vacheron et Geneviève Mouillet secrétaire : Sylvie Faivre assesseures :...

Lettre d’information // Novembre 2016

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Un nouveau projet associatif APPUIS 2016 – 2020 Ainsi que je l’annonçais dans la lettre d’information de juin, la révision du projet associatif d’APPUIS est démarrée. Mais avant d’aller plus loin, il me semble utile de réfléchir sur la notion même d’association, en partant de la signification du mot : une association est un groupement...

Des nouvelles du CESA : quand des jeunes en quête d’autonomie deviennent copilotes d’un atelier de recherche

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Entretien avec Sihem Arezki, Céline Schreiner du dispositif Cesa (Croire En Son Avenir) du Pôle Insertion Départemental de l’association Appuis et Samia Mahalaine, Coordinatrice jeunesse à Appuis Pouvez-vous nous présenter rapidement votre structure ou votre service ? Samia Mahalaine, coordinatrice jeunesse à Appuis : Appuis est une association sociale qui mène diverses activités axées autour de six...

Autour de l’exposition A World Not Ours Du 01.06 au 27.08.17 à La Kunsthalle de Mulhouse

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DE L’ART POUR DÉFENDRE LE DROIT D’ASILE, CHANGER LES MENTALITÉS ET RÊVER A LA TRANSFORMATION DE LA LÉGISLATION… C’est le projet de l’artiste Danoise Stine Marie Jacobsen qui a passé plusieurs semaines en résidence à la Khunstalle pour développer Law Shifters. Law Shifters est un projet à la frontière de l’art, de l’éducation populaire et...

La lettre N°1 – Mai 2018

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Lettre d’information interne Cliquez sur l’image pour consulter la lettre au format PDF.

Les coureur(ses) de la Liberté à Colmar et à Mulhouse

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